Les nouvelles
aventures de tante Annemie : Aujourd’hui tante Annemie n’est pas contente…
enfin comme d’habitude !
La ministre
de la Justice se plaint de la charge des questions parlementaires
La
ministre de la Justice Annemie Turtelboom se plaint à demi-mot, dans un communiqué
diffusé jeudi par son administration, de la charge de travail que représentent
les nombreuses questions parlementaires, orales ou écrites, qui lui sont
posées.
"Depuis
l'entrée en fonction d'un nouveau gouvernement de plein exercice le 6 décembre
2011, (Mme Turtelboom) a déjà reçu 1.040 questions en sept mois", selon le
communiqué. Elle "occupe à ce titre la première marche du podium au sein
du gouvernement fédéral. Laurette Onkelinx (Affaires sociales) reçoit, quant à
elle, à peine moins de questions écrites (1.018). Les ministres Milquet
(Intérieur, 687), Magnette (Infrastructure, 684) et Vanackere (Finances, 589)
complètent le top cinq".
Pour la
ministre de la Justice, "cela représente une bonne journée de travail par
semaine, préparation comprise". Le communiqué ajoute que "souvent, la
ministre passe également un ou deux demi-jours en commissions de la Chambre et
du Sénat pour l'examen des lois". La charge des questions parlementaires a
déjà été évoquée par le passé. L'une des explications avancées est la
publication par les médias de bulletins pour les députés, calculés notamment
sur base du nombre de questions posées. (WAE) ((EDR))
Communiqué Belga © BELGA BRUXELLES
12/07 (BELGA)
Nous savons
que les questions parlementaires font partie des techniques de contrôle
politique de l’activité gouvernementale utilisées par les assemblées législatives.
Chacun des membres des différents gouvernements peut donc être interrogés sur
la politique qu’ils mènent dans leurs champs de compétences. Ces questions
permettent ainsi aux parlementaires de « relayer
des questions posées par les électeurs et de témoigner de l’intérêt qu’ils
portent à leurs préoccupations[1] ». Le contrôle est ainsi assuré
par un transfert d’informations de la part du ministre.
Mais ici
tante Annemie ne doit pas confondre cause et conséquence. En effet je ne pense pas que ce sont les questions des
parlementaires qui causent un retard dans la somme astronomique de travail qui
attend la ministre de l’ (in)Justice mais je soupçonne que c’est bien la belle politique
menée par la ministre qui entraine ces 1.048 questions parlementaires. Elles ne
sont donc pas une cause, mais bien une conséquence. Tante Annemie devrait donc plutôt
faire en sorte que les déboires de la Justice ne fassent plus la Une des
journaux et là il y aura beaucoup, beaucoup moins de questions, je vous le parie.
Mathieu Dekleermaker
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