lundi 8 octobre 2012

Quizz : Quelle association de la faculté de droit es-tu ?



Si tu viens de débarquer au sein de notre belle faculté de droit, tu n’as pas du manquer le fait que de nombreuses associations étudiantes sont présentes au sein de celle-ci ! Ainsi, dans ton auditoire ou en TP, en quelque année que tu sois, tu pourras croiser des membres ou sympathisants du Bureau étudiant de la Faculté, d’ELSA (the European Law Student Association), des Novelles (le journal étudiant de la Faculté) ou même du Cercle de Droit (mais oui, même si la rumeur veut que leur taux de fréquentation des cours serait quasi-nulle, parfois ils y sont !).

Tu voudrais t’investir dans l’une d’elle pour faire autre chose pendant tes études que te pencher sur tes syllabus, et vivre la vie d'étudiant autrement, mais tu ne sais pas vraiment laquelle te conviendrait, ou tu ne sais même pas ce qu’elles te proposent ? Ne t’inquiète pas, on te donne tous les trucs et astuces pour que tu choisisses l'association qui convient à ton profil !


 ATTENTION CET ARTICLE EST BOURRE DE STÉRÉOTYPES ! QU'ON SE LE DISE!


1) Quel évènement de l’été 2012 t’as marqué ?
a-La libération de Michelle Martin. Encore une occasion de réviser son cours de procédure pénale en vrai !
b-La mort de Papa, cet homme savait lever le coude.
c-L’asile politique de Julien Dassange en Equateur, que vive le 4ème pouvoir !
d-La mort de Neil Armstrong. Qu'il entame le 2ème plus long voyage de sa vie en paix..

2) En cours, tu es plutôt :
a-Attentif et concentré. La réussite c’est important !
b-Pendant quoi ? Quand ? Hein ?  Je sais pas, y'avait pré-TD à ce moment-là.
c-A parler des dernières frasques de ton assistant de TP au Bal.
d-Occupé à rêver de tes prochaines vacances ; cette année, tu pécho de l’espagnole !

3) Tes soirées ?
a-Après les Simpsons, un dernier thé, et au lit ! Demain, c’est Uyttendaele à 8h !
b-Pré-pré au cercle, pré au Gauguin, post-pré chez un pote, TD, BSG, Luigi’s, 102 et à peine réveillé, on remet ça !
c-Traîner sur Facebook avec un petit fléaupolitan (2/3 cointreau, 1/3 Jus de cranberry, le rédac’ chef vous le recommande !)
d-Au YOU. Valeur sûre : jamais surpris, mais jamais déçu.

4) Ta position préférée ?
a-Au premier rang du Janson, t’entends beaucoup mieux Alain-Charles !
b-La licorne en fourchette! Mais de toute façon, vu ton taux d'alcoolémie pendant l'acte, tu ne t’en souviens jamais.
c-Le missionnaire, ça permet d’avoir accès à tout facilement !
d-Peu importe, tant qu’elle a des gros seins !


5) Ton membre préféré de la famille royale ?
a-Le prince Philippe. S'il se met en retrait autant, c'est à tous les coups pour prendre plus de recul et avoir une meilleure vision de ses futures fonctions !
b-Le prince Laurent dans sa jeunesse. Ses frasques te font d’ailleurs toujours rire.
c-Le roi Albert II. Tu dévores tous les bouquins qui parlent du colloque singulier, quasi-pied de nez à la démocratie !
d-La famille royale de Belgique ? Rien à faire, la seule chose qui t’as intéressée, c’est le mariage de Kate Middleton et du prince William

6) Tes hobbys ?
a-Scout toujours prêt !
b-La duvel, la triple karmeliet, la westmaele, la cuvée des trolls,… Comment ça, j’ai pas compris la question ?
c-Apprendre le morse.
d-Jouer de l'harmonica

7)Ton prof préféré ?
a-Franchement, tu les aimes tous, tu saurais pas choisir.
b-Tu sais pas, mais t’as bien aimé le type qui jouait Uyttendaele dans la revue. Celui qui faisait Martine aussi, d’ailleurs !
c- M.C. Pollet. C’est con qu’ils aient supprimé son cours, quand même !
d-Evie Tops. Son cours t'aide blindé pour tes trips à Amsterdam.

8) Ta moyenne générale ?
a-17, 8. T’es dégoûté que malgré ta moyenne et tout le travail que tu as effectué cette année- qui t’as d’ailleurs empêché d’avoir une vie sociale- ils t’aient pas mis ta plus grande dis’.
b-9, mes Tps m’ont foutu dedans. Fin, mes TD aussi.
c-11,8 mais délibéré ! S’ils m’avaient fait rater, ils auraient reçu une lettre bien gratinée !
d-14, BG et qui réussit bien, que demande le peuple ?

9) Ton orientation politique ?
a-Tu le clames haut et fort, QVG, que vive la gauche ! Parfois un peu extrême quand même…
b-Gangnam style, tout en douceur. Ou CdH, surtout pour le 10ème de liste « Am portuges em Ixelles »
c-Plutôt Boularbiste, à tendance liégeoise.
d-Laurent Louis. Un vote utile.

10)Une chanson pour te décrire ?
a-« Petit lapin » de Chantal Goya
b-« Sodomy » de Mc Circulaire !
c-« Diego » de France Gall.
d-«Louxor, j’adore », de Katherine.










Tu as obtenu une majorité de A : Tu es plutôt bon élève ? Bien que tu sois en BA1 tu sais qui est Hayoit de Termicourt ? Tu as déjà ta propre idée de la manière dont devrait évoluer le concept de rechtsverwerking à l'avenir ? Félicitation, selon les plus pures caricatures qu’on peut entendre, tu es futur membre du Ee : une personne sympa, mais un peu timide qui s’investit surtout dans ses études, quitte à négliger sa vie sociale, et qui n’a d’activité que celles qui concerne celles-ci.

Mais figures-toi qu’au BE, même si on s’occupe des Syllabus, des permanences de Codes, de la délégation étudiante et des pulls de facultés, on sait aussi s’amuser (de source sure qui ne sera pas dévoilée, leur frigo comporte toujours au moins 2 cubis de vin, si si). En effet, le BE organise également la soirée de rentrée et la soirée de sortie, en collaboration avec le cercle, et quelques autres évènements comme les Jobdays, les ARPJ (atelier de rencontre des professions juridiques),…! Si tu veux les rencontrer, ça se passe dans leur local, presque toujours ouvert, bâtiment H, 1er étage (suis parfois les discours de gauche émanant de ce bâtiment, tu trouveras directement!), ils t’accueilleront à bras ouvert lors d’un prochain verre de rentrée ! (Edit : j'envoie cet article tellement tard que leur verre de rentrée a déjà eu lieu. Ça s'est bien passé, merci pour eux, et ils sont toujours prêts à vous accueillir dans leur local ).


Tu as obtenu une majorité de B : Tu aimes faire la fête ? Te vomir dessus 3h après le début d'une soirée ? Te réveiller à côté de personnes dont tu ne te rappelles pas le nom ou dont justement tu aurais préféré ne pas te rappeler ? Bien joué, si on se fie à tous les bruits qui peuvent courir, tu aurais parfaitement ta place au Cercle de Droit ! Selon ceux-ci, en effet, le membre de base du cercle est le stéréotype du poivrot n’allant jamais en cours alors que triplant sa 2ème,  et qui se soucie plus du fait d’avoir une penne que d’obtenir son diplôme.

Enfin c'est ce qu'on pourrait croire au premier abord. Mais tel le tiers cocontractant bon père de famille, il est intéressant de regarder au delà des apparences. En effet, le cercle est souvent associée à l'image première qu'il renvoie en début d'année: celle du baptême, de la bleusaille et de la guindaille lato sensu, de l'orgie, de la bière, bref, du scandale. Mais le cercle, c'est tellement plus que ça! C'est le bal, c'est le banquet du Juriste, c'est le préfabriqué pourpre, ouvert à tous (et non pas comme le veulent les bruits qui courent, aux baptisés exclusivement!), ce sont des conférences, des sorties culturelles, du social, et bien plus encore ! Bref, c'est un groupement d'étudiants là pour te faire découvrir une autre facette que celle que tu devrais connaître pendant tes 5 années de droit ! Venez, il parait qu'on y est bien, bien, bien...
Contact : http://cerclededroit.com/


Tu as obtenu un maximum de C : tu es plutôt fureteur , concierge, grappilleur d'information ? Tu aimes les potins, être au courant de tout avant tout le monde ? T'as ton avis sur tout et tu n'hésites pas à le clamer sur tous les toits ? Fait pour les Novelles, voilà le verdict !

Mais seulement si tu écoutes les rumeurs qui peuvent circuler ! Car en effet, même si l'équipe du journal indépendant de notre belle faculté aime quelque fois faire sensation et commenter allègrement l'actualité, il s'agit d'une association de fait très professionnelle (relevez l'oxymore), au fait de la dangerosité du 4ème pouvoir et des abus que celui-ci peut entraîner, qui toujours (allez, souvent) réfléchit en profondeur aux évènements qu'elle peut commenter, analyser et soumettre à la faune locale estudiantine de Droit, dans ses articles.
Très sympathiques, aimant se réunir pour des réunions Jurisprudence comme pour des teambuildings plus ou moins mouvementés, ils sont toujours à la recherche de rédacteurs motivés ! Ça te tente ? N'hésites pas à te lancer, ils te rattraperaient au vol au moindre problème !


Si tu as un maximum de D :T'es un hipster plutôt baroudeur ? T'aimes l'idée de voyager et de rencontrer des étudiants en droit d'autres pays ? Tu maîtrises 3 langues, parle de droit international couramment, et peut discuter des heures avec ton entourage de ce que t'as lu dans « courrier international » ? Elsa devrait t'ouvrir chaleureusement ses bras !

Enfin je pense. J'étais effectivement en retard pour l'article, et je n'ai jamais su ce qu'ils faisaient d'original, à part des voyages, et « question pour un juriste ». Cette caricature ne doit donc pas être très loin de la vérité (bon, je suis de mauvaise foi, que Foriers me protège!). En fait, le plus simple est peut-être de directement aller les voir: que tu veuilles participer à leur grand jeu annuel précédemment cité, que tu aies envie de participer à leur prochain voyage à Amsterdam ou que tu aies envie de t'impliquer dans leur association fort sympathique qui participe également comme le Cercle et le BE à des évènements communs à toute la faculté de droit (pensons aux Jobdays par exemple), tu sais donc ce qu'il te reste à faire : les contacter !
Contact : elsabrussels@gmail.com 


Bref, le but de cet article était d'un peu vous renseigner sur les différentes associations de la faculté. Leurs esprits, leurs points de vue, sont parfois différents, divergents. Mais leur but principal est le même : apporter un plus à cette vie étudiante qui serait,il faut le dire, bien monotone et ennuyeuse, si rien n'était organisé aux côtés des cours et travaux pratiques. Alors que ce soit juste pour participer à un évènement ou pour s'intégrer directement à l'équipe d'une d'elle, n'hésitez jamais, vous ne le regretterez sans doute pas !

Yasmine Bbahla

dimanche 7 octobre 2012

Quand le Conseil d’Etat s’occupe de guindaille.


Nouveau numéro de notre revue de curiosités juridiques et aujourd’hui nous allons vous proposer un arrêt de la section du contentieux administratif du Conseil d’Etat qui a du connaître d’une requête en suspension d’un règlement de police portant spécifiquement sur les heures de fermeture des locaux d'animation étudiante de Louvain-la-Neuve et la limitation des soirées dansantes qui y sont organisées. Sujet hautement sensible qui plus est.

Les références de l’arrêt : n° 216.352 du 18 novembre 2011

 (Il est aussi intéressant de signaler qu’un autre recours introduit par l'a.s.b.l. Cercle Industriel est une association sans but lucratif dont l'objet social consiste à réunir les étudiants de l'École polytechnique de Louvain. Ce recours qui a été introduit par le même avocat et avec presque les mêmes moyens a suivi le même sort que notre arrêt).

Nous connaissons tous les bienfaits de la guindaille : sa bonne humeur, son folklore, sa festivité, sa joie de vivre, sa pétillance d’esprit bref tout ce qui peut rendre un étudiant lambda heureux. Oui enfin sauf que on a un peu tendance à oublier mais il n’y a pas que des étudiants qui vivent dans les communes jouxtant les campus universitaires. Les étudiants de l’UCL se le sont faits rappelés l’année passée.
En effet la commune d’Ottignies Louvain-la-Neuve a adopté en Juin 2011 un d’un règlement de police portant spécifiquement sur les heures de fermeture des locaux d'animation étudiante de Louvain-la-Neuve et la limitation des soirées dansantes qui y sont organisées.
Dès l’adoption de ce règlement de police la Fédé (sorte d’ACE louvaniste) est tout de suite monté au créneau avec la ferme attention de faire suspendre ledit arrêté.
Nous vous proposons donc de découvrir cette arrêt afin de voir d’une part quel argumentation la commune d’Ottignies a utilisé pour justifier et d’autre voir comment la Fédé a essayé de faire suspendre cet acte devant le Conseil d’Etat, car on sait jamais, profitions des enseignements de cet arrêt, histoire de ne pas refaire les mêmes bêtises que con-génères louvaniste (excusez ce bon mot je ne pouvais pas m’en empêcher).   Et pour commencer il serait intéressant d’observer sur quels bases légales repose ce règlement de police.

Ce règlement possède donc comme base juridique :
- Les articles 119, 119 bis de la nouvelle Loi communale (articles qui stipule que Le conseil fait les règlements communaux d’administration intérieure et les ordonnances de police communale et qui prévoit aussi que Le conseil communal peut établir des peines ou des sanctions administratives contre les infractions à ses règlements ou ordonnances, à moins que des peines ou des sanctions administratives soient établies par ou en vertu d’une loi, d’un décret ou d’une ordonnance pour les mêmes infractions).
- L’article 135§2 de la NLC (pour une mission de propreté, salubrité, de sûreté et de tranquillité publique).
- L’article L1122-30 du code de la démocratie locale et de la décentralisation (qui lui prévoit que Le conseil règle tout ce qui est d’intérêt communal).
- Une flopée d’autres règlements communaux.
- Et enfin un inquiétant arrêté-loi du 14 novembre 1939 relatif à la répression de l’ivresse (et oui il existe bien une pareille législation).

Puis le Conseil d’Etat s’intéresse à la motivation de règlement de police édicté par la méchante commune d’Ottignies, suit donc dans l’arrêt la copie du rapport de police à la base de ce règlement dont nous vos proposons quelque citations :

- « Considérant qu'Ottignies-Louvain-la-Neuve ne comprend pas un campus universitaire privé mais un quartier de la Ville où sont implantés des établissements d'enseignement supérieur, dont universitaire, intégrant l'activité académique et de recherche aux autres fonctions résidentielle, commerciale, économique, scolaire, sociale, culturelle et sportive ».

- « Considérant qu'il convient de limiter le champ d'application du présent règlement exclusivement aux locaux d'animation étudiante composés des cercles facultaires, des régionales étudiantes et plus généralement des salles d'animations accessibles au public gérés par des étudiants de l'enseignement supérieur universitaire ou supérieur non universitaire implantés sur le site de Louvain-la-Neuve" (bref pour faire la fête il faudra bientôt aller aux boums des 6ème primaire). "Considérant que cette limitation est justifiée par la nature spécifique de ces débits de boissons accessibles au public" (ça ça sent le policier qui n’a pas eu droit à sa bière à la dernière mémé).

- « Considérant le risque pour la sécurité publique que constituent certaines dérives dans le comportement d'une partie du public fréquentant les locaux d'animation étudiante ou le piétonnier le jouxtant » (les gens n’ont décidément plus d’humour)

- « Considérant que le public des locaux d'animation étudiante constitue des flux souvent bruyants se déplaçant d'un local à l'autre durant la nuit sur le piétonnier » (Ne dites donc plus une bande d’étudiants bourrés mais un flux souvent bruyant, ça fait plus chic).

- « Considérant que les libertés de réunion et de commerce ne sont pas absolues et peuvent donc faire l'objet de mesures de police administrative destinées à assurer le maintien de l'ordre public d'autant plus que l'activité de ces surfaces d'animation étudiante sont censées ne pas poursuivre un but lucratif » (Important).

Bref le Conseil communal adopte un règlement dont les principaux points sont de fermer les locaux d’animation accessible au public  de 3h à 8h du matin, interdiction de se trouver en tant que consommateur dans les lieux publics en dehors des heures d’ouvertures (Petit conseil n’hésitez donc pas à demander au policier qui vous verbalise sa définition légale du consommateur, histoire passer quand même un bon moment) et interdiction de soirées à certaines dates bien précises.

Maintenant intéressons nous aux moyens de la Fédé. Cette dernière fait valoir que le règlement attaqué l’empêchera de réaliser son objet social (elle explique d’ailleurs longuement comment dans l’arrêt), et elle s’appuie aussi sur un arrêt du Conseil d’Etat du 26 mars 2001 qui a considéré qu'un règlement imposant la fermeture des établissements ouverts au public à partir de 3 heures du matin risque de détourner la clientèle vers des établissements concurrents et d'entraîner un manque à gagner dont l'importance est difficile à évaluer, mais qui peut constituer un risque de préjudice grave difficilement réparable en ce qu'il compromettrait la poursuite de l'exploitation;

Après avoir rappelé certains principes de la procédure en référé devant le Conseil d’Etat (surtout en ce qui concerne la charge de la preuve de la gravité in concreto de la situation, du préjudice grave difficilement réparable (qui est je vous le rappelle avec la présence de moyens sérieux d’annulation, la deuxième condition demandée par l’article 17 des lois coordonnées sur le Conseil d’Etat pour faire suspendre un acte administratif)  des faits précis… Le Conseil d’Etat rétorque à la Fédé qu’elle va un peu trop loin dans son argumentation et que l’exécution de l’acte attaqué ne l’empêchera pas de réaliser son objet social ( qui est, je vous le signale, de défendre les intérêts des seize « régionales » qui la composent, de les représenter à divers échelons, notamment auprès de la partie adverse et des instances universitaires. Le Conseil d’Etat joue aussi sur la notion de « se trouver en qualité de consommateur » pour casser l’argumentation de la requérante, bref tant que tu ne bois pas tu peux te trouver là.

Puis le Conseil d’Etat fait constater à la Fédé que celle-ci s’était engagée dans une précédente convention à terminer ces activités … à 3h du matin (là je vois bien le Conseil d’Etat faire un grand : « j’t’ai cassé »).

Puis il finit par s’expliquer sur les coronae et les ordres estudiantins (tiens ça doit pas rester secret ce truc là) :

« qu'en particulier, à propos de l'activité dite de coronae, dont la requérante soutient qu'elle ne pourrait être organisée de manière à se terminer à 3 heures du matin, il y a lieu de constater, à supposer qu'il ne s'agisse pas d'une activité privée, que la convention « AUNE » (convention mentionné au paragraphe juste au dessus) ne prévoit aucune dérogation à ce propos et qu'au contraire, elle précise qu'au même titre que les réunions des ordres estudiantins, les coronae ne peuvent provoquer aucune nuisance pour le voisinage; que, sur ce point, l'acte attaqué ne paraît donc pas contenir des obligations plus lourdes que celles qui découlent de la charte AUNE, lesquelles ont été consenties par la requérante, et, partant, ne peut être considéré comme risquant de causer à cette dernière un préjudice grave difficilement réparable  et le Conseil d’Etat rejette donc la demande en suspension ».

Donc  nous avons intérêt à bien faire attention à l’ULB car ce genre de règlement risque de nous pendre au nez un jour ou l’autre. En effet si on prend la peine de lire le rapport de police dans l’arrêt, on se rend compte qu’en fait la situation est la même chez nous sur le Campus du Solbosch (on peut se demander si ça peut aussi être de même pour le Campus de la Plaine et son endroit stratégique : La Jefke, qui est un tout petit peu plus isolé car le Campus du Solbosch).

Mais à première vue, je ne vois pas quel pourrait être les nouveaux moyens pour faire face à un tel règlement. Car il semble que l’acte soit bien motivé, je ne vois pas d’erreur de droit dans la motivation, il y aura surement moyen de discuter sur les faits comme d’habitude. Je n’aurais peut-être pas utilisé le moyen utilisé par la Fédé dans ce cas-ci car il est très dangereux, semble t il (après avoir suivi quelques années de droit), de dire qu’il y a un risque de voir la clientèle des régionales aller dans des établissements concurrents  (il est vrai qu’il est dangereux de dire qu’une ASBL et des cafés sont en concurrence).

A première vue, je ne vois peut-être qu’un moyen qui serait de dire que le principe de proportionnalité ne requiert peut-être pas un tel acte. Car est ce que le fait de fermer les établissements publics étudiants à 3h du matin est il une vrai solution et est ce ça permettra vraiment de diminuer les nuisances ? À 3h du matin il y a peu de personnes qui font des nuisances (la plupart sont déjà dans un état comateux depuis 1h3O).

 A méditer donc mais autour d’une bonne bière bien sûr…


samedi 15 septembre 2012

Bref c’est nul


L’art de la parodie se perd les amis, c’est triste mais malheureusement c’est comme ça. Il suffit qu’une série, un film, une chanson ou même un reportage soit visionné plusieurs milliers de fois sur Internet pour voir proliférer à a suite des centaines de parodies toutes pas aussi bien réussies que les autres. Il est d’ailleurs étrange de voir qu’il s’agit des personnes qui ont le moins de moyens qui réussissent les meilleures parodies. Par contre laissez une grosse boîte, ou pire un parti politique reprendre le principe et là vous toucherez le fond du panier. Et le malheureux dernier exemple en date est la fameuse vidéo de promotion de l’ULB qui présente l’université comme une parodie de Bref qui se dénomme « un peu court »… et autant vous l’annoncer tout de suite les amis, c’est surtout un peu trop con comme le disent nos collègues de LaPige (http://lapige.be/2012/09/cest-un-peu-court-clip-de-presentation-de-lulb-cest-surtout-un-peu-con/)

Alors déjà veuillez appréciez la subtilité du titre de la vidéo : un peu court… un peu court… bref quoi ! Vous ne riez pas ? M’enfin, le service communication de l’ULB aurait juré le contraire.
 
 


Tiens ce téléphone fontionne? Magie?
Alors le speech de la vidéo est simple : la vidéo est un enchaînement de rencontres avec d’expliquer quels sont les bonnes raisons pour lesquels un étudiant devrait venir à l’ULB et donc motiver les rhétos à venir s’inscrire sur notre Alma Mater. Le principe en lui-même est très bon, mais en ce qui concerne le fond et la forme, je suis assez partagé car le fond est pas très bon… et la forme est complètement naze !



Que je vous explique, déjà le premier plan de la vidéo est rythmé par une musiquette de bal musette méga funky et comme tout le monde le sait dans l’administration de l’ULB l’accordéon c’est trop tendance, puis j’aimerais qu’on m’explique l’utilité de la scène de la piscine ? Ici les 2 jeunes actrices (affublées pour l’occasion d’affreuses lunettes et d’un horrible bonnet de bain, mais enfin les filles ne vous laisser pas avoir et votre droit à l’image dans tout ça) en train de nager et de présenter l’ULB, deux activités complètement incompatible entre elles, elles sont à bout de souffle, pas à leurs avantages et elles risquent de voire la tasse à chaque réplique.
Dans le plan suivant aussi, on nous prend pour des boubours (voir le film Bienvenu chez les Chtis), où en même pas 1 minutes on nous répète deux fois les grandes distinctions scientifiques et mathématiques de l’ULB au détriment du formidable travail que réalise chaque jour les autres chercheurs de cette faculté qui, malheureusement pour eux selon l’équipe communication de l’ULB, ne peuvent remporter de grands prix internationaux. L’ULB serait-elle tombée dans une logique typiquement anglo-saxonne.

Et puis appréciez les belles répliques :
 
 
 Et en plus les professeurs, ils sont balèzes ! », ah ça oui ils sont balèzes, je suis passé aux valves hier et vu les points qu’ils ont mis en seconde session, effectivement ils sont balèzes ;




-«  Moi c’est pour les moules que je suis venu à l’ULB », Même moi quand j’écris dans le Fléau Pourpre, je ne suis pas aussi crade (et puis depuis quand on mange des moules frites à petit YoYo ? Pourquoi une serveuse n’est pas venue leur jeter leurs assiettes sur la table comme elles le font d’habitude ?).

-« A l’ULB, il y Aimer à l’ULB et c’est GENIAL ! », qui a déjà été à Aimer à l’ULB ? Personne ? Je me disais aussi !

-« Moi je garde les vélos et je peux vous dire qu’ils sont bien gardés », ça on en doute pas, mais je ne vois pas non plus l’intérêt de faire passer un agent de la sécurité pour débile ! C’est franchement débile !

-Un robot qui dit : « Moi j’écoute Radio Campus ! », AAAAAAH c'était donc toi ?

- « Les jeunes ont un vrai pouvoir de décisions », mon grand-père a déjà entendu cette phrase, c’était il y a 50 ans à Stalingrad !

Et pour terminer le pompom ou plutôt le sourire de la crémière, c’est le final à la salle des inscriptions (qui est ouverte première surprise) et où une employé (deuxième surprise car pendant tout l’été je n’ai vu que des pauvres étudiants tenter de répondre à des tonnes de situations complexes, et les employés étaient cachés dans le couloir plus loin) accueille les nouveaux arrivants avec le sourire (là on voit que c’est une comédienne car je n’ai pas souvent été accueilli avec le sourire à l’ULB)

Bref ça ne va pas, le principe est bon, l’enchainement des protagonistes est une bonne idée, vivante… Cette partie là est super, mais le reste mes amis ! On aurait été moins ridicule si on avait décidé de faire un Flash-mob géant, sur la musique du Gangnam Style. J’aurais quand même voulu être là, à la réunion où un mec (sûrement celui qui a aussi eu l’idée de Gehol ou de Smiley) est venu proposer le scénario, je vois bien les djeun de la réunion faire :

« Diantre que ce scénario m’a l’air follement amusant, ma foi ! »

J’espère que cette vidéo va être utilisée par les différents professeurs de la faculté de communication pour bien montrer aux étudiants les principes de la propagande lambda. J’espère que cette vidéo se trouvera dans le prochain cours d’Anne Morelli ou de François Heinderyckx.

Mais cette vidéo démontre, une fois de plus, l’éloignement entre les services internes de l’ULB et sa base, nous, les étudiants. Il est grand temps que les gens qui travaillent dans leurs bureaux d’ivoires (fermé à 14h57 je précise) se rendent compte de la réalité des études et de la vie sur le Campus, car l’ULB pour le moment ne va pas bien, elle souffre de la mauvaise publicité qu’offrent les différents services administratifs de l’ULB, les assistants troubles-conférences, la trop grande sévérité de certains professeurs et j’en passe.

Il est temps de faire vraiment quelque chose de bien, et de mettre l’argent là où il devrait l’être dans les préoccupations des étudiants (des logements, des auditoires salubres, des services administratifs ouverts, une simplification administrative…) car messieurs de la communication on est peut-être une université avec X prix Nobel, Y prix Fields, mais l’ULB est l’université la plus détesté par ses propres étudiants. Réglons d’abord ce problème là et puis le bouche à oreilles fonctionnera tout seul vous verrez.

Mathieu Dekleermaker

lundi 10 septembre 2012

Japon, le pays des bizarreries juridiques et sociologiques


Étant depuis 1 une semaine au pays du Soleil Levant, des samouraïs et -pour les filles restées au stade prepubère- de Hello Kitty, et comme j’y ai déjà vécu pendant un an, j’ai décidé durant un de mes longs périples en train de vous faire découvrir les joies d'un système juridique gangrené par la bureaucratie et les règles ineptes.

Ici, on n’a pas la CEDH pour protéger nos petits droits de l'homme et aller se plaindre de racisme à la moindre incartade d'un fonctionnaire ou d'un particulier faisant une légère discrimination. Tout d'abord, l'étranger n'ayant pas son passeport sur lui se retrouve un peu dans la situation d'un « Roms » qui demanderait à installer sa caravane à Uccle en période électorale: à la rue, sans logement parce qu'une loi oblige les hôteliers à refuser les touristes ayant oubliés leur passeport. Il y est aussi impossible d'acheter un GSM et même une fois en sa possession, il est possible qu’on se le fasse reprendre sous prétexte que l’on n’est pas japonais. Si le moindre magasin en Belgique oserait ne fut-ce que demander à voir le passeport pour traiter avec le client, le patron se retrouverait à la grande maison pour atteinte à la vie privée et discrimination. Il existe aussi des bars (que je soupçonne d'être des lupanars malgré l'interdiction de la prostitution) où il est écrit à l'entrée "interdit aux étrangers" et malheureusement ça ne choque pas grand monde là-bas.

Le gouvernement japonais ne semble pas non plus très doué en matière de droit. Pour l'instant, une affaire relative à la souveraineté du Japon sur des îles que la Chine convoite, déchaîne les passions. Pour résumer la situation, il y a quatre pauvres îlots qui n'ont jamais intéressés personne jusqu'à ce que l'on se rende compte que les sols aux alentours contiennent des hydrocarbures. Alors que personne ne contestait la notion de souveraineté (ndlr : si elle existe: voir Marc Uyttendaele), le Dragon chinois s'est réveillé et gronde maintenant contre son voisin. Depuis 2 ans les incidents diplomatiques se multiplient, entre les japonais qui titillent leur voisin et les chinois qui lancent des foules de nationalistes, nourris dès le biberon à la haine contre le Japon, détruire les ambassades japonaises sur le sol chinois. Le dernier pied de nez en date fait par les Japonais consiste à racheter ces foutus cailloux à des particuliers à qui elles semblent appartenir et opposer la vente au chinois. Sérieux amalgame entre droit privé japonais et droit international. C'est un peu comme si la Flandre rachetait des maisons à Bruxelles et puis annonçait aux francophones que dorénavant Bruxelles appartient à la Flandre.

Passons à un peu de criminologie maintenant, le Japon doit être le pays le plus sûr au monde. Vous pouvez vous balader dans n'importe quel quartier à n'importe quelle heure, il ne vous arrivera jamais rien et si vous perdez votre porte feuille ou votre appareil photo, il vous suffira d'aller au commissariat le plus proche et une bonne âme l'aura rapporté. Bizarrement le délit le plus courant est le vol de vélo. Malgré tous les efforts que je déploie, je n'arrive pas à comprendre la raison de cet engouement pour le rapt de bicyclette. En effet, ces dernières sont pour la plupart des horribles bécanes pourries avec 1 vitesse et un guidon plié valant à la revente 20 euros à tout casser, et pourtant ce fléau persiste et empire d'année en année.

Au niveau de la politique criminelle, je dois avouer avoir du mal à appréhender la répression menée par les autorités japonaise (répression est un grand mot vu le peu d'agents de police présents dans les rues). À peu près tout le monde passe quand le feu vient de passer au rouge mais je ne les ai jamais vu mettre une amende. Par contre quand un cycliste tient dans une de ses mains un parapluie pendant la mousson, il se prend une douille d’à peu près cent euros. Pourtant il semble plus nécessaire pour la sécurité publique de sanctionner un chauffard qui brûle un feu qu'un pauvre cycliste ne veut pas finir comme François Hollande lors de son élection qui s'est pris une drache digne d'un jour de mousson à Bombay et qui a finit dans tous les sens du terme comme une serpillère humide tel que l'a si bien dit un eurodéputé en parlant de Van Rompuy.

Attardons nous un peu sur les agents de la maréchaussée. Alors qu'en Belgique, ils paradent en rue avec une démarche que Clint Eastwood lui-même n'oserait pas adopter, avec gilet pare-balles et revolver ostensiblement attaché à leurs cuisses, ici ils ont un képi et… c'est à peu près tout. En un an je n’ai vu qu’une seule fois un policier avec une matraque mais il devait s'être perdu ou avoir trop regardé Starsky et Hutch. Au fond, il est plus rassurant de voir un policier marchant calmement dans les rues que d'avoir des espèces de cowboys qui patrouillent comme à Tijuana. Surtout quand on sait que le policier moyen rate une cible de 1m carré à 5 mètres de distance.

Pour terminer et être juste, je tiens à signaler que même si il est vrai que l'on ressent souvent un certain racisme et une forme de discrimination. Celle ci est aussi très souvent positive pour la personne qui tente de s'intégrer un minimum et je sais de quoi je parle.
 
Par Julien Lemaître

 


 
 

jeudi 6 septembre 2012

Une pensée pour une grande dame!


Ce jeudi 6 septembre 2012 est à marqué d’une pierre noire dans les annales de la faculté de Droit car nous venons d’apprendre le décès de Madame Régine Beauthier, notre professeur d’Histoire du Droit et des Institutions, emportée par un cancer fulgurant (l’information ayant été relayée par S. Jaumain sur son compte Facebook et confirmée par une source interne à l’administration de l’ULB).

Nous n’allons pas faire de grand discours truffé de jeux de mots en rapport avec l’histoire du droit ou de citations historiques. Non ! Rien de tout cela, nous voudrions seulement rendre hommage à cette très grande professeure brillante et charismatique, à son combat de femme engagée et à un professeur qui n’a eu de cesse de travailler au bien-être des étudiants (notamment par l’instauration de guidance pour les BA1).

L’équipe des Novelles rend hommage à une grande dame qui est partie bien trop rapidement.

Nous vous tiendrons, bien sûr,  informé de la réorganisation prochaine des cours de BA1 (dont Madame Beauthier était devenue la présidente du jury) dans le respect le plus total.
 
L'équipe des Novelles


mercredi 5 septembre 2012

Les aventures de tante Annemie : Madame Turtelboom serait-elle prodigue ?


Ces derniers temps on ne peut pas dire que la Justice a vraiment la part belle dans les différents médias. Alors que les membres du gouvernement se réunissent pour le moment pour décider des prochaines réformes dans le domaine de la Justice. Je souhaiterais attirer votre attention sur deux reportages qui nous montrent la façon dont les différents ministères successifs de la Justice ont réussi à « gérer » leurs budgets :

-          Le premier parle de la décision de la ministre de prolonger l’incarcération des 650 détenus belges à la prison de Tilburg et ce reportage met en avant le coût plus qu’exorbitant de ces incarcérations ainsi que les problèmes des détenus :


 

Ce reportage met donc en lumière les carences de ce système :

·         L’éloignement des familles qui doivent traverser une frontière pour aller voir le détenu ;

·         Les complications administratives dues au néerlandais ;

·         Et plus préoccupant les problèmes dues à la réinsertion sociale des détenus (qui est encore aux dernières nouvelles une des missions des établissements pénitentiaires).

Mais le plus interpellant reste le coût en lui-même, selon l’observatoire des prisons les 650 détenus belges auraient couté en 2011 plus de  38.811.000€ euros !   Alors que les 10 400 détenus belges ont couté 487.274.000€ en 2011. Ces chiffres sont quand même impressionnants. Mais est ce qu’avec 38 millions ont aurait pas pu les affecter à quelque chose de mieux ? Si sûrement ! On aurait déjà pu construire une nouvelle prison avec tout ça…

-          Le deuxième reportage est consacré à un autre beau fiasco budgétaire de la Justice belge et ils concernent les inquiétants problèmes du Palais de Justice de Liège (serrures électroniques qui s’ouvrent tous seuls, les détenus menottés rentrent par l’entrée publique à la vue de tous…).

Le tout dans un tout nouveau Palais de Justice ! Encore quelques brouettes d’argent jetées par les fenêtres :


Alors voila, je pense qu’on sera tous d’accord pour dire qu’il est GRAND TEMPS de mettre l’argent LA OU IL DOIT ALLER : c.-à-d. dans des nouvelles prisons, dans la rénovation UTILE de nos palais de Justice (j’insiste fort sur le mot « utile ») et la modernisation de la justice (certains avocats rêvent d’envoyer leurs conclusions à présidentdutribunaldepremièreinstance@gmail.be ). Pour le moment, le secteur de la Justice n’a de cesse d’être raillé dans tous nos médias, au point de devenir la risée de la plupart des humoristes de radio.

Espérons seulement que nos ministres trouveront des bonnes pistes pour la réforme de cette justice plutôt que de s’occuper de la problématique des peines incompressibles (débat de société immanquable ces temps-ci grâce au lobbying médiatique mais qui n’est, sincèrement, pas la première des priorités dans une réforme de la Justice que les juristes n’en peuvent plus d’attendre).

Mathieu Dekleermaker

 

Suspicions de tricheries en BA1 :


Drôle d’aventure que celle vécue par  une dizaine d’étudiants de BA1 la semaine dernière. En effet, une dizaine d’étudiants ont été contactés par Madame Jones dans le cadre de la correction de l’examen d’Histoire du Droit et des Institutions pour le faire part d’une suspicion de tricherie.

Selon certains étudiants que nous avons contactés, ils auraient été suspectés de tricherie sur une des évolutions de l’examen de Madame Beauthier. Ceux-ci auraient recopié mot pour mot la même évolution. Les étudiants ont donc été contactés par la présidente de jury et ont été invités à représenter  la même évolution le lendemain après-midi afin de prouver qu’ils n’avaient pas triché.

Les étudiants se défendent : l’évolution en question est la même qui a été posé lors d’un examen de 2008. En effet, il est très dur  de trouver chaque année de nouvelles évolutions inédites. Selon ces mêmes étudiants, ils n’ont fait qu’étudier par cœur les anciens examens et ils ont donc eu une journée pour réviser l’évolution en question, les étudiants inquiétés n’ont, semble-t-il, pas eu d’autres problèmes. Par contre nous ne savons pas encore si tous les étudiants contactés sont venus ou si certains étaient déjà partis en vacances.

Si vous voulez avoir plus d’infos sur comment fonctionne les tricheries dans le monde universitaire, suivez les Novelles, un article est en préparation.
Les Novelles